Le Serval fait partie des 4 nouveaux blindés en cours de livraison dans l’armée de Terre. Il est dédié au transport d’unités légères d’infanterie, de reconnaissance et de renseignement, ou d’éléments de soutien et d’appui.
Le Serval, véhicule blindé multi-rôle (VBMR) léger, tout comme le Griffon, le Jaguar et le Mepac, a été conçu pour moderniser les moyens du combat au contact de l’armée de Terre. Ce nouveau véhicule s’inscrit dans le programme Scorpion comme le principal vecteur blindé des brigades d’urgence, segment léger d’intervention des forces terrestres en cas de déclenchement de l’échelon national d’urgence.
Contrôler, former, restituer
Avant d’arriver sur Carcassonne, les véhicules ont quitté le site de production de Nexter à Roanne, direction Mourmelon. Là-bas, le centre d’appui et de préparation au combat interarmes – 51e régiment d’infanterie (CAPCIA-51e RI), a vérifié le bon fonctionnement des véhicules livrés. Le centre (premier maillon de la chaîne de la transformation de l’armée de Terre sur Serval) s’est assuré de la qualité et conformité des matériels, a réalisé un inventaire complet, inspecté toutes les fonctions et conduit une séquence de tir. Les régiments ont envoyé plusieurs cadres en primo-formation pour une durée de trois semaines. Une fois livrée, l’unité suivra une épreuve de mise en situation centralisée à Mailly, appelé période de Restitution de la Transformation Scorpion), conduite par la Force d’Expertise du Combat Scorpion.
Mobilité stratégique
Sur le terrain, le Serval peut appuyer toutes les fonctions opérationnelles et se décline en 4 versions principales : patrouille, renseignement et reconnaissance, relais de communication et guerre électronique. Alliant agilité, mobilité stratégique et emport de charges utiles, le Serval intègre divers équipements, comme la mitrailleuse télé-opérée depuis l’habitacle et le détecteur de menaces. C’est une plateforme de mise en œuvre de moyens de commandement complète, intégrant le système d’information de commandement Scorpion (SICS), le système d’information des Armées (SIA), et l’automatisation des tirs et liaisons de l’artillerie sol/sol). Grâce à ses capteurs et une électronique perfectionnée, il est au cœur du combat collaboratif.