Par le général d’armée Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre
Signer la première page du nouveau Terremag est une fierté. À l’image de notre armée en mouvement, il était essentiel que le magazine s’adapte et prenne des risques. L’année qui débute sera riche. L’armée de Terre de combat va prendre son essor. Un ordre à l’armée de Terre a été diffusé ; il expose l’organisation et le fonctionnement qui seront mis en place. Je me déplacerai dans les unités lors des prochains mois pour expliquer le sens de cette transformation et recueillir vos remarques sur sa mise en œuvre. Dans les régiments, l’activité demeurera dense, faite de formation, d’entraînement et de déploiements.
Le rendez-vous des Jeux olympiques et paralympiques de Paris à l’été 2024 verra l’armée de Terre s’engager massivement pour contribuer au succès de cet événement au rayonnement planétaire. Nous avons une belle armée ; cette revue en témoignera. Elle contribuera à convaincre de jeunes Français de nous rejoindre et rendra fiers les soldats qui servent dans nos rangs. Elle montrera à nos anciens et à ses lecteurs que le cap est tenu. Je souhaite une excellente rentrée à tous les Terriens et à leur famille, en particulier à ceux qui ont été mutés. Je sais que vous vous épanouirez et donnerez le meilleur pour porter haut les couleurs de notre armée et être au rendez-vous des engagements opérationnels. Soyons fiers de notre armée de Terre. Bon vent à Terremag ! »
Le colonel Emmanuel Dosseur, chef du Service d’information et de relations publiques de l’armée de Terre
Terremag, un nouveau nom dans le paysage de l’information, qui pourtant vous semble familier ? C’est bien le but recherché. Il est le fruit d’un héritage, une continuité avec toutes les éditions mensuelles l’ayant précédé – Terre magazine, Terre information magazine – depuis 1989 après l’arrêt de Terre-air-mer. Son but n’a pas changé : faire découvrir, expliquer et fédérer. Sa maquette moderne et sa diffusion bimestrielle marquent aussi une rupture avec l’ancienne formule. Ces choix résultent d’une volonté de faire du magazine un produit ancré dans son époque.
Au-delà de la crise du papier qui sévit depuis deux ans, la presse a évolué. La rédaction a pris le parti de traiter moins de sujets mais de les approfondir. Un traitement de l’information de Défense plus important, une place aux photos plus conséquente… Terremag ne sera pas exhaustif, cela est le rôle du numérique et notamment du site Terrenum. Ces deux vecteurs sont bien deux facettes d’un seul et même titre. Présente aussi sur les réseaux sociaux, l’armée de Terre déploie sa communication à travers un écosystème riche de sa diversité. Très bonne lecture. »